A la Réunion, au Lambert, pour préparer les nouvelles éditions de galabé.
Fière du travail réalisé à partir de cannes anciennes, qui ont poussé doucement mais sûrement dans mon jardin créole, tout au long de ces derniers mois. En profitant du soleil et du climat du Sud de l’Ile.
Car vous vous en doutiez, la canne à sucre n’échappe pas à la règle commune du règne végétal : il en existe plusieurs variétés, chacune avec sa texture et ses parfums bien à elle. Chacune également avec son petit nom poétique : les générations d’avant se souviennent de la canne mapou, de la canne tamarin, de la canne benne… Et pour ma part, le « must have » pour un confiseur : la canne bonbon !
Cette année, je prends plaisir à élaborer différents crus de galabé avec certaines de ces variétés : la découverte est dans la diversité. L’excellence également.
Enfin, dans l’aventure de mise en oeuvre de ce concept (un cru de galabé pour une variété ancienne de canne), il y a ce défi imposé par une météo étonnamment capricieuse pour la saison (…le dérèglement climatique, vue de l’esprit ?…), et relevé, au moment des cuissons : le sucre étant une matière hygroscopique, il faut jouer à cache-cache entre journées pluvieuses et journées ensoleillées.
A présent, à moi de vous faire découvrir tout cela dès la rentrée de septembre.
A bientôt !