Noix de coco : une de mes matières premières favorites !
Quelle image vous vient à l’esprit si je souffle à votre oreille : « cocotier » ?
Laissez-moi deviner, avec un pourcentage proche des 100% quant à la probabilité de tomber juste.
Ile paradisiaque. Bord de mer. Arbre à la silhouette gracile élancé vers le soleil. En un mot : « vacances ».
Et vous auriez « presque » raison, car le « cocos nucifera » espèce de palmier de la famille des Arecaceae pousse dans les régions côtières subtropicales d’Asie (Inde, Philippines, Sri Lanka, Thaïlande, Indonésie) et d’Océanie, d’où il est originaire. Soit pour nous européens, dans des régions synonymes de voyage et de dépaysement. Le « presque » réside uniquement dans un détail anecdotique, par souci de précision de ma part : le cocotier n’est pas un arbre mais une plante monocotylédone.
Le cocotier fait partie des espèces végétales qui me fascinent, symbole des richesses mises à notre disposition par Mère Nature. Avec ces 710 variétés recensées dans le monde, Il compte en effet parmi les plus anciennes plantes utiles qui procurent à l’homme de nombreux produits, dans des domaines aussi variés que l’alimentation, l’artisanat, la construction, l’hygiène, l’habillement, l’ornement ou la pharmacopée. Des racines jusqu’aux feuilles, tout sera utilisé. Voilà pourquoi on l’appelle parfois « arbre aux cent usages » ou « arbre de vie ».
Aussi, lorsque nous nous croisons sur les marchés de producteurs, ne soyez plus surpris si je réponds « à tout » à votre question « à quoi sert votre huile de coco ». Ce qui est valable pour l’ensemble du palmier, l’est aussi pour les produits que l’on en extrait.
Encore que, le « tout », chez moi, soit aujourd’hui limité à l’alimentation (chocolaterie ou biscuits – cannellamande, végan et sans gluten, tout coco…), l’hygiène (dentifrice, soins de la peau, soin des cheveux), la pharmacopée (en application sur des brûlures superficielles ou des inflammations liées à des piqures d’insectes), et même l’artisanat (cirage d’un meuble). Je suis convaincue de la non exhaustivité de ma liste personnelle dont je continuerai à découvrir d’autres champs des possibles à l’avenir.
S’agissant de l’huile de coco , je précise à présent qu’il existe deux produits de qualités bien distinctes : l’huile de coprah d’une part, l’huile de coco d’autre part.
La différence fondamentale entre ces deux huiles réside dans leurs modes de production respectifs.
D’un côté, vous obtenez un produit industriel de masse dépourvu de substances volatiles et d’antioxydants naturels intéressants pour votre santé.
De l’autre, vous obtenez un produit artisanal aux multiples bienfaits, à la saveur et à l’arôme uniques.
Je vous laisse deviner quel a été mon choix lorsque en 2019, j’ai fait ce pari fou de produire moi-même cette huile fabuleuse dans mon CailleLab Clichois, en périphérie parisienne !
Afin d’éclairer parfaitement votre avis sur le sujet, je vous expliquerai tout en détail dans la prochaine Newsletter (celle du deuxième mercredi de chaque mois 🙂 ).
A bientôt !
Pour vous abonner à la News Letter de La Caille Blanche : cliquez ici