Nous sommes au printemps depuis peu, et avec lui, fleurissent les espoirs toujours renouvelés de voir poindre une lumière au bout de ce tunnel de plusieurs mois.
Moi qui suis pourtant casanière en dehors de ces temps rêvés où les marchés de producteurs ont lieu, habituée que je suis à oeuvrer dans les entrailles de mon CailleLab, j’ai hâte.
Hâte de vous revoir tous au hasard d’un salon ou d’un événement festif, hâte de voir des queues serpenter le long des trottoirs pour la sortie d’un film au cinéma, hâte d’entendre le bourdonnement joyeux des couverts et des conversations d’un soir, assise à une table de bistro.
Car curieusement, tout ce petit univers extérieur, aussi animé que je suis discrète, c’est aussi mon chez moi. Mon cocon du quotidien a beaucoup perdu de ce rembourrage turbulent mais ouaté cette dernière année.
Pour un temps que je souhaite à présent le plus court possible, je deviens animal fantastique. De caille voletant dans un nid parisien, je me transforme en petit cheval piaffant, qui achève une course marathonienne d’immobilisme. Incroyable ce qu’un arrêt d’activité forcé et prolongé peut consommer d’énergie ! Mais l’écurie est proche, d’où mon impatience.
A bientôt 🙂 !