Nouveautés du mois de février

De l’huile de noix de coco vierge extra première pression à froid et de la farine de noix de coco produites en région parisienne : une première !

Ce projet dont la réalité pratique a débuté fin janvier me ravit.

Fière d’avoir réalisé un processus complet d’extraction lors de mes premiers tests.

De quoi s’agit-il ?

Dans le CailleLab, je travaille un produit formidable : la noix de coco.

Formidable car il donne cette touche tropicale qui nous manque parfois en Métropole (accessoirement, ingrédient principal de mon traditionnel Bonbon Coco).

Formidable car à l’origine d’une huile aux nombreuses vertus (propriétés hydratantes, antivirales, antibactériennes, antifongiques), utilisable dans de multiples domaines (cosmétique, pâtisserie, chocolaterie, soins capillaires, massages…et même biocarburant).

Comment obtenir cette huile « miraculeuse » ?

Chez La Caille Blanche…

Simplement, à partir de noix de coco fraîches, que je casse, râpe, fait légèrement sécher à une température constamment maîtrisée inférieure à 60°C (afin de préserver toutes les qualités de la chair de noix de coco), et enfin que je presse manuellement.

Et cela dans le souffle d’une seule et même journée.

 

…vs dans l’industrie

Avec ce mode de production, je suis à l’opposé du traitement utilisé conventionnellement dans l’industrie de l’huile de coprah, dans laquelle l’huile de noix de coco provient de la chair de noix de coco séchée, appelée coprah. Le coprah est séché dans un four à bois ou au soleil pendant quelques jours, dans des localités du bout du monde.

Le coprah traverse ensuite les océans par bateau pour être acheminé vers une grande usine industrielle, souvent localisée en Europe ou en Asie.

A l’issue de ce très long périple, l’extraction de l’huile de coprah nécessite des équipements à grande échelle, à haute pression et donc à haute température. De plus, le coprah ayant été produit dans de conditions d’hygiène défavorables, l’huile qui en résulte est de mauvaise qualité avec un taux d’acides gras libres (AGL) bien supérieur à 3%. (Le taux d’AGL est une mesure du rancissement de l’huile; ce taux est inférieur à 0.2% pour une huile de noix de coco vierge de haute qualité).

A ce stade, pour obtenir un produit commercialement acceptable, l’huile de coprah doit être raffinée, blanchie et désodorisée. Le processus de raffinage utilise de l’acide chlorhydrique, des solvants et de la vapeur pour éliminer la contamination. Certains solvants résiduels restent dans l’huile. Le procédé élimine également les substances volatiles et les antioxydants naturels qui donnent à l’huile de noix de coco pure sa saveur et son arôme uniques.

Ainsi, le processus complet, de la ferme à l’huile raffinée, peut prendre plusieurs mois. Et la farine de coprah résiduelle ne convient qu’à l’alimentation animale mais, même dans ce cas, la prudence est de mise car elle peut être contaminée par des aflatoxines cancérigènes.

Alors vraiment, vraiment, que faut-il retenir ?

La Caille Blanche s’est lancée dans la fabrication d’huile de noix de coco vierge extra, première pression à froid. En bonus : la farine de noix de coco.

Que du beau ! Que du bon !

2 commentaires sur “Nouveautés du mois de février

  1. Bonjour. J’ai acheté hier votre huile de coco. Elle est sublime. Je suis très fan. Très belle odeur. Pure comme du cristal.
    Je reviens vers vous dès que j’ai fini mon pot.
    Bonne continuation.
    Huile à avoir absolument chez soi. Je l’ai mise aussitôt sur visage et cheveux.
    À bientôt.
    Nathalie

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